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Blog du Dr Raphaël Perez

Devenir acteur de sa santé. Retrouver les conseils du Dr Raphaël Perez (Ph.D), naturopathe expert en santé naturelle et en jeûne, pour renforcer votre santé et votre qualité de vie.

L'hygiène : la clé d'une bonne santé

L’hygiène : la clé d’une bonne santé

 

Définition

 

           Le terme hygiène provient du grec hygieinon qui signifie « santé ». Pour l’homme depuis plusieurs millénaires le lien entre l’hygiène et la santé est on ne peut plus clair. Le Larousse donne pour définition de l’hygiène, l’ensemble des principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation de la santé, au fonctionnement normal de l'organisme. L’OMS donne une interprétation similaire à l’hygiène dans le cadre de sa définition de la santé, qui doit correspondre à un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.

 

           Nous connaissons la plupart des facteurs qui contribuent à établir une bonne hygiène et pourtant l’état de santé des hommes est de plus en plus mauvais. Les maladies chroniques dites « incurables » sont de plus en plus fréquentes et se déclarent chez des sujets de plus en plus jeunes. Les allergies en tout genre ont explosé depuis 30 ans.

 

Voici quelques chiffres permettant de se faire une petite idée sur l’état catastrophique de notre santé :

  •  En 2010, plus d’un français sur trois est allergique contre un sur dix il y a 30 ans.
  •  D’après la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM), le nombre de personnes atteintes d’une Affection Longue Durée (ALD) est passé d’environ 7,45 millions en 2005 à plus de 8 millions en 2007. Cela représente une augmentation de 8% en 2 ans.
  •  La CNAM estime qu’en 2015, entre les ALD et les personnes sous traitement chronique, la France compterait 36 millions de personnes malades, soit plus d’un français sur deux.
  •  D’après l’OMS, environ 1,4 milliard d’adultes (plus de 15 ans) étaient en surpoids et plus 400 millions obèses en 2005. Ses prévisions pour 2015 sont 2,3 milliards d’adultes en surpoids et plus de 700 millions d’obèses.

           L’évolution récente de notre état de santé est tellement mauvaise qu’il serait facile d’écrire une page entière de chiffres. Les chiffres énoncés permettent déjà de se faire une bonne idée. Pourquoi notre état de santé se dégrade-t-il autant ?

 

 

Le manque d’hygiène

 

           Nous manquons globalement d’hygiène et pour lutter contre se manque d’hygiène, que nous ne voulons pas prendre en compte, nous finissons par avoir des comportements hyper-hygiéniques qui deviennent malsains.

 

           La plupart des facteurs d’hygiène laisse à désirer. Tout d’abord l’hygiène alimentaire qui est devenue très mauvaise. Nous faisons des repas trop riches et trop complexes, nous mangeons trop de produits industriels, nous consommons des produits qui ne méritent même plus le terme d’aliments. Notre alimentation est devenue très grasse, elle contient encore beaucoup trop de sucre et de protéines, elle est dépourvue d’aliments essentiels (fruits et légumes frais). Dans l’hygiène alimentaire nous retrouvons aussi la cuisson des aliments, la teneur plus ou moins importante en pesticides et en additifs alimentaires.

 

           Ensuite, l’hygiène corporelle est très souvent négligée parce qu’incomprise. Pour beaucoup, elle se limite à l’extérieur du corps (se laver, mettre des produits de beauté, du déodorant…). Malheureusement, peu de gens perçoivent qu’elle est aussi interne avec l’oxygénation de l’organisme, le maintien d’une flore intestinale normale, le nettoyage interne du corps, la récupération énergétique. Tous ces points dépendent de notre alimentation, de l’activité physique, du sommeil, de la relaxation. Nous avons déjà parlé de l’alimentation. Nous ne faisons pas suffisamment d’activité physique. Notre sommeil n’est généralement pas assez réparateur en raison d’un manque d’heures, un sommeil perturbé (alcool, café, drogues, stress, jeux vidéos, téléphone portable, ordinateur, films violents, bruits…). Nous trouvons de moins en moins de moment de calme pour se relaxer (sieste, balade dans la nature, moment de convivialité au calme…).

 

            L’hygiène mentale n’est pas mieux lotie avec notre vie de stress, de frustration, de culpabilisation, mais aussi en raison du surmenage intellectuel dans lequel nous pouvons vivre. Notre difficulté à gérer les émotions fortes et les mauvaises nouvelles que nous pouvons ruminer pendant des mois contribue à détériorer notre hygiène mentale.

 

           L’hygiène sociale, nous fait aujourd’hui cruellement défaut. Nous parlons de moins en moins à nos proches et nous nous isolons de plus en plus du monde extérieur en trouvant refuge derrière un ordinateur, dans les jeux vidéo… Nous vivons généralement mal cette solitude puisque nous avons besoin de communiquer. Nous aimerions tous avoir de véritables rapports sociaux qui ne se limitent pas à bonjour, ça va, salut… Nous avons besoin de partager, de nous confier, de nous libérer des choses qui nous pèsent pour nous sentir bien. Au lieu de cela, nous gardons tout enfuit et nous montons petit à petit en pression jusqu’au jour où nous explosons.

 

           Enfin, l’hygiène environnementale est très polluée. Pollution automobile, industrielle, ménagère, agricole mais aussi pollution sonore, lumineuse, électromagnétique (téléphone portable, ligne à haute tension…). Tous les facteurs de pollution environnementale sont autant de stress que subit notre organisme et qui perturbent son fonctionnement.

 

 

           Les comportements hyper –hygiéniques malsains. Il est très important de se laver régulièrement et d’utiliser les médicaments qu’en cas de véritables besoins. Cependant, notre phobie des microbes nous et des maladies engendre une surconsommation d’antibiotiques et plus largement de médicaments. Cela a pour effet d’affaiblir le fonctionnement de l’organisme et de diminuer l’efficacité des médicaments. Nous assistons à une véritable lutte pour faire disparaitre immédiatement le moindre symptôme qui apparait. Nous n’acceptons plus de nous repose une journée ou une demi-journée pour permettre à une petite migraine ou à de la fièvre de s’atténuer naturellement. De même nous observons des personnes qui souhaitent être hyper-propre en se lavant les mains 40 fois par jour ou en prenant plusieurs douches quotidiennes. Dans ce cas, les sécrétions protectrices de notre peau n’ont plus aucune efficacité. Certaines personnes aimeraient vivre dans un milieu complètement aseptisé, mais elles ne comprennent pas que sans microbes dans leur corps et sans le fonctionnement correct de l’organisme elles courent droit à la maladie.

 

 

Le mal-être et la maladie

 

           L’accumulation de déficits dans les différentes hygiènes favorise l’établissement d’un mal-être et le développement des maladies. L’établissement d’une bonne hygiène de vie est indispensable pour prévenir les maladies et pour vivre heureux. Il est par conséquent nécessaire de remettre en question certains de nos comportements de vie puisqu’il n’appartient qu’à nous de changer pour vivre mieux. Vouloir faire changer les autres à tout prix ne nous aide pas à vivre plus sainement et n’aident pas les autres à accepter nos nouveaux comportements.

 

           Certains changements sont difficiles à effectuer car ils remettent en cause tout notre mode de vie, mais d’autres sont beaucoup plus faciles à mettre en place. Apprendre à mieux manger correspond sûrement à l’amélioration de l’hygiène la plus facile à effectuer. Ensuite, nous pouvons apprendre à écouter notre corps en se couchant plus tôt lorsque nous sommes fatigués, en faisant régulièrement des activité physique, en évitant de trop malmener notre corps avec les prise d’excitants, de tabac, d’alcool ou d’autres drogues. Et nous pouvons aussi apprendre à nous relaxer, à gérer notre stress ou encore à communiquer.

 

           Nous devons comprendre que nous sommes les premiers acteurs de notre santé. Si nous ne la prenons pas en main, personne ne le fera à notre place. Nous avons tous les jours la possibilité de faire des choix sur les aliments que nous consommons. Nous pouvons faire en sorte de moins nous emporter dans des situations où cela ne sert strictement à rien. Nous pouvons essayer de nous coucher de temps en temps un peu plus tôt ou encore de renouer le dialogue avec d’ancien ami, des voisins, des proches. Nous pouvons aussi réapprendre à respirer normalement.

 

           Nous avons la possibilité de jouer sur de nombreux facteurs qui nous permettraient d’obtenir une vie beaucoup plus agréable sous le signe de la santé. Il est parfois nécessaire de se faire aider tellement la situation de certains est critique, mais en jouant sur la globalité de l’hygiène de vie, nous pouvons obtenir des résultats remarquables.

 

           Pour réfléchir un peu à nos comportements du quotidien, je vais finir avec le plus important de tout. Comme le disait HIPPOCRATE : « Si quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les cause de sa maladie. Alors seulement il est possible de l’avoir ».

 

Bonne santé et bonne réflexion à tous.

 

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B
Bien qu’on connaisse les moyens de vivre mieux plus longtemps, la plupart des gens continuent à s’en remettre au hasard et compromettent ainsi leur espérance de vie…
Répondre
R
<br /> <br /> La plupart des gens ne prennent pas encore au sérieux les moyens de vivre plus longtemps et en bonne santé. Les chiffres officiellement diffusés montrant une espérance de vie qui ne cesse de<br /> croitre y est pour quelque chose. La poplation n'est pas encore assez malade et n'est pas encore prête<br /> ses habitudes alimentaires, aussi mauvaises soient elles. Seule la diffusion de l'information à grande échelle permettra une prise de conscience plus générale.<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> est oui je suis d'accord avoir toi<br /> <br /> <br />
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