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Blog du Dr Raphaël Perez

Devenir acteur de sa santé. Retrouver les conseils du Dr Raphaël Perez (Ph.D), naturopathe expert en santé naturelle et en jeûne, pour renforcer votre santé et votre qualité de vie.

Peut-on prévenir la maladie de Lyme ?

Peut-on prévenir la maladie de Lyme ?

Voici une question qu’on me pose de plus en plus fréquemment. Le plus souvent, ce sont des personnes qui viennent d’être mordues par une tique, ou ayant un proche qui l’a été. Parfois, ce sont des personnes qui ont déjà développé les symptômes de la maladie de Lyme et qui veulent savoir comment réagir si un proche se retrouve contaminé pour qu’il n’ait pas à endurer les mêmes choses qu’elles.

La maladie de Lyme peut être très invalidante, douloureuse et laisser des séquelles importantes. Le nombre de personnes ayant le tableau clinique de cette maladie augmente fortement dans la plupart des pays industrialisés. A croire que nous n’avons jamais été autant en contact avec les tiques et les autres insectes pouvant transmettre la bactérie liée au développement de la maladie de Lyme, Borrelia burgdorferi. Malgré son développement important, cette maladie reste encore assez méconnue.

Première bonne nouvelle, oui nous pouvons prévenir la maladie de Lyme. Deuxième bonne nouvelle, la prévention ne consiste pas uniquement à éviter les morsures d’insectes.

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Tout d’abord, il faut savoir que nous ne sommes pas plus en contact qu’avant avec les insectes, mais le terrain individuel d’une grande partie de la population s’est tellement dégradé qu’il est devenu très favorable au développement de cette maladie. J’ai déjà développé cet aspect dans un article précédent dont le lien est disponible à la fin de celui-ci. En plus d’un terrain favorable, Borrelia burgdorferi est apparemment beaucoup plus virulente qu’il y a quelques décennies. Je ne rentrerai dans la polémique du développement des souches plus virulentes car ce n’est pas l’objet de cet article.

Rapidement après une morsure de tique (dans les quelques jours qui suivent), les antibiotiques  restent très efficaces. Cependant, les antibiotiques ne permettent de faire de la prévention. Ils représentent un traitement.

Alors comment prévenir la maladie de Lyme ?

Au-delà d’un traitement antibiotique précoce, la première chose à faire est d’éviter le développement d’un état inflammatoire chronique. Pour cela, il faut réduire et si possible supprimer un maximum de facteurs pro-inflammatoires. Quels sont-ils ? Voici une liste non exhaustive des plus importants :

  •  La suralimentation ; 
  •  Le sucre ;
  • Les préparations industrielles ;
  • Le sel ;
  • L’alcool ;
  • Une alimentation déséquilibrée en acides gras essentiels en faveur des oméga-6 par rapport aux oméga-3 ;
  • La consommation excessive de protéines ;
  • Les céréales raffinées ;
  • Le pain ;
  • Les charcuteries ;
  • Le stress ;
  • Une mauvaise digestion ;
  • Le manque de sommeil ;
  • De nombreux médicaments ;
  • Etc.

Comme vous pouvez le constater, il est possible d’agir largement sur l’inflammation. Particulièrement grâce à une alimentation adaptée, à un repos suffisant et si possible à une meilleure gestion du stress.

Limiter l’inflammation de l’organisme est indispensable pour éviter le développement de la bactérie.  En effet, une tique porteuse de la bactérie contamine la personne mordue. Si son organisme n’est pas dans un état d’inflammation marqué (toxémie importante), la bactérie ne se développe pas et l’hôte reste porteur sain. Par contre, si la personne mordue est déjà dans un état inflammatoire important ou qu’elle développe un état tel état inflammatoire, la maladie de Lyme se développe. La bactérie n’est plus maintenue à l’état latent. Il est important de savoir que les toxines, qui favorisent l’inflammation, stimule la croissance de la population bactérienne. Cette dernière profite de l’état inflammatoire pour se développer et affecter, selon les prédispositions de chacun (la localisation principale de l’inflammation ou de la toxémie), les articulations ou encore le système nerveux (problème souvent présent avec les métaux lourds). Bien évidemment, quand l’inflammation est chronique, tous les organes peuvent être le lieu de manifestations symptomatiques ; et il y en a beaucoup dans le cadre de la maladie de Lyme.

La prévention est essentielle pour ne pas tomber dans la chronicité de la maladie de Lyme, situation de laquelle il est ensuite difficile de s’extraire et si facile de retomber en cas d’écarts alimentaires un peu trop importants ou de pics de stress.

Concrètement, que faire ?

Sur le plan alimentaire, il y a trois choses majeures à réaliser : limiter les produits alimentaires les plus inflammatoires, adopter une alimentation plus physiologique et composer ses repas pour mieux les digérer et s’opposer encore plus à l’inflammation.

Une alimentation physiologique correspond à une alimentation qui convient le mieux à notre génétique. Ainsi, certains aliments comme la viande, les céréales ou encore les produits laitiers doivent être limités alors que les fruits et légumes frais doivent prendre plus de place dans la ration alimentaire. D’ailleurs, les fruits et les légumes frais sont les aliments qui permettent à l’organisme de contrôler naturellement le mieux l’inflammation (je parle bien d’aliments et non de produits contenant des substances anti-inflammatoires et utiliser en tant que compléments alimentaires).

Une meilleure digestion permet de ne pas déséquilibrée la flore intestinale et de réduire fortement la dégradation naturelle dans l’intestin des aliments mal digérés. Par conséquent, bien digérer réduit l’état inflammatoire d’abord localisé au niveau de l’intestin et qui peut ensuite se développer sur l’ensemble de l’organisme. Pour cela, il y a quelques règles simples qui sont de bien mastiquer, de ne consommer au cours d’un même repas que les aliments qui se digèrent le mieux ensemble et de manger des quantités adaptées à sa capacité digestive. Pour faciliter encore la digestion, il est bon de se reposer après le repas lorsque cela est possible.

Enfin, les fruits ou les légumes frais doivent être présents à tous les repas. Cette présence importante permet de limiter la quantité de molécules acides dans le corps, génératrices de l’inflammation. La richesse en sels minéraux contribue à la neutralisation rapide des acides.

La maladie de Lyme ne doit pas être prise à la légère. L’état chronique de la maladie est très invalidant et il est très compliqué de s’en remettre, comme tout ce qui peut affecter plus ou moins profondément le système nerveux. De plus, même en récupérant correctement, la marge de manœuvre reste très étroite pour éviter les symptômes ou limiter leur intensité.

La prévention peut devenir active après une morsure, mais il est encore plus favorable de ne pas attendre une éventuelle morsure ou un éventuel diagnostic pour faire de la prévention active et maintenir son corps dans un bon état général.

 

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M
Bonjour,<br /> Merci pour cet article. J'ai déjà changé certaines choses mon alimentation et je ne vois pas de grands changements. Combien de temps faut-il pour aller mieux avec votre méthode?
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