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Blog du Dr Raphaël Perez

Devenir acteur de sa santé. Retrouver les conseils du Dr Raphaël Perez (Ph.D), naturopathe expert en santé naturelle et en jeûne, pour renforcer votre santé et votre qualité de vie.

Maigrir, ce qu'on ne vous dit pas (2) : la privation et les calories

Se priver et limiter les calories

 

La majorité des personnes pensent encore que le poids est principalement conditionné par les calories. Il est vrai que c’est la sûrement la chose la plus facile à appréhender. Si on absorbe plus de calories qu’on en dépense, on grossit et inversement. Donc pour mincir, il suffit de manger moins et de faire plus d’activité physique ; c’est mathématique.

 

Ce qu’on ne vous dit pas, c’est que les calories ne représentent pas le paramètre le plus important des fluctuations de notre poids. Il n’est pas rare que des personnes viennent me consulter pour des problèmes de poids, et lors de l’interrogatoire je m’aperçois qu’elles ne mangent pas excessivement et que certaines d’entre elles font même beaucoup d’activité physique. Pourtant, elles n’arrivent pas à perdre de poids, elles ont l’impression de se trouver dans une impasse. Il est facile de penser que leur problème de poids est conditionné par leur génétique. Sans négliger l’impact de la génétique, qui est bien évidement présent, les cas d’obésité génétique pour lesquels on ne peut rien faire ou presque sont très rares.

 

Le corps humain est organisme qui s’adapte en permanence à son environnement. Ainsi, ce que nous mangeons a beaucoup plus d’importance que le nombre de calories. La digestion correcte des repas et une bonne assimilation intestinale des nutriments est également plus importante que l’apport calorique. En effet, si l’organisme assimile correctement les nutriments, il n’est pas carencé et il fonctionne mieux, donc le poids est mieux régulé. D’autres facteurs importants doivent être pris en compte comme le manque de sommeil, l’état de stress, des chocs émotionnels qui ont éventuellement été vécus sans être digérés, certains médicaments, etc. Si on ne prend pas en considération l’ensemble de l’environnement, il est très difficile de réaliser un travail efficace et ainsi de maigrir puis de se stabiliser durablement. Les calories ne représentent qu’une petite partie de l’environnement dans lequel évolue chaque individu.

 

On ne vous dit pas non plus que la privation est une source de stress. Plutôt si, on vous le dit, mais on ne vous met pas en garde contre les conséquences que cela engendre. Vivre dans la privation engendre un état de frustration et de mal-être. Chez certaines personnes cette situation devient permanente puisque quand elles saturent d’une frustration trop importante, elles craquent complètement et mangent pleins de choses généralement mauvaises pour leur corps. Après le craquage, elles culpabilisent et se privent de nouveau. Elles entretiennent et aggravent ainsi leur état de mal-être.

 

Vivre en permanence dans cet état ne permet pas d’avoir une bonne alimentation, même si celle-ci est correcte en ce qui concerne les aliments qui se trouvent dans l’assiette. Pour adopter une alimentation saine et sereine, qui favorise la perte de poids, il faut avant tout comprendre que le mode alimentaire doit représenter un équilibre. Fuir tous les écarts pour contrôler son apport calorique n’est donc pas la solution puisque tôt ou tard la frustration amène à compenser et à se jeter sur la nourriture. Les écarts de temps en temps font partie intégrante d’une alimentation équilibrée. Le problème n’est pas l’écart en lui-même mais sa fréquence et la capacité de l’organisme à s’y adapter sans prise de poids. Je vois souvent des personnes qui mangent équilibré, avec un apport calorique normal, mais la composition de leurs repas fait qu’ils sont trop lourds à digérer par rapport à leur état énergétique. Ces repas ne sont pas correctement digérés, ils fatiguent et encrassent de plus en plus le corps de ces personnes. Par conséquent, ces dernières n’arrivent plus à perdre de poids et elles prennent souvent année après année.

 

Tenir compte des calories, pourquoi pas, mais il faut avant tout tenir compte de l’organisme. Notre alimentation, et plus largement notre mode de vie, doit être adapté autant que possible à l’état de notre corps. La solution passe plus par le respect de notre corps que par son surmenage (stress, frustration et culpabilité induits par la volonté de contrôle des quantités).

 

Maigrir, ce qu'on ne vous dit pas (1)

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